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Enlèves toi de mon soleil

21 juillet 2007

ENLEVES TOI DE MON SOLEIL

ENLEVES TOI DE MON SOLEIL

L’ INGENU passe la tête hors de son tonneau, comme DIOGENE le sage.

" Bateleurs de " L’EFFET DE SERRE " passez votre chemin et enlevez vous de mon soleil ! " Quand il fait frais comme en cet an de grâce 2007, ……….

………. c’est un signe du réchauffement climatique, dites vous ? Menteurs !

 

L’INGENU a vu notre même beau soleil, toujours source de vie facile où pénible sous divers angles. Il s’explique.

 

Il a traversé vingt fois au sol l’ÉQUATEUR THERMIQUE et l’ÉQUATEUR GEOGRAPHIQUE. Il vivait entre les deux. Les 700 kilomètres de latitude qui les séparent, c’est le domaine de la grande forêt primaire inamovible et éternelle, malgré quelques abatteurs forestiers qui chassent le rare okoumé, déroulé pour nos contre-plaqués.

Dans ces pays, le ciel est plombé et le soleil chauffe fort la tête bien qu’il ne soit pas visible.. C’est bien l’EFFET DE SERRE naturel formé par un épais écran de nuages lourds constitués uniquement de vapeur d’eau.

Ne croyez pas qu’il fasse très chaud sous l’Equateur. C’est un pays où on ne bronze pas, et l’homme est ainsi fait qu’il claque des dents et allume du feu à + 18°. Cela atténue l’humidité ambiante lourde et apporte un certain confort dans un climat malsain chargé de miasmes.

Le feu protecteur familial est entretenu précieusement dans cette débauche d’eau. On vit dans une serre à végétation luxuriante poussant vite dans l’humus renouvelé depuis des temps immémoriaux. (On sait que le fleuve CONGO débite 75.000m3/seconde, soit 7 fois plus que le Rhône en crue. Son bassin versant est immense et il tombe plusieurs mètres d’eau par an, surtout dans sa partie nord équatoriale.)

Pour le réchauffement climatique, vous voulez rire ! Qui pourrait diminuer la saturation de vapeur d’eau ?

 

Il a beaucoup fréquenté les déserts des pays du SAHEL au sud du tropique du CANCER (Niamey, Gao, Bamako, Agadez)

Le climat est désespéramment sec. Le soleil n’est freiné par aucun écran. La chaleur est insupportable, sans arbre, sans ombre et l’on a peu de défense contre elle : des abris en banco, (le pisé de nos ancêtres) et d’amples vêtements qui freinent la transpiration de la tête et du corps voire le froid de la nuit.

L’eau est plus précieuse que le feu pour entretenir la vie. Supplice de Tantale : Il a plu beaucoup ici dans un passé lointain et l’eau fossile est souvent abondante a plus de 200 mètres de profondeur.

Pour le réchauffement climatique, vous plaisantez ! Les très rares orages violents s’évaporent aussitôt. Vents brûlants de sable sec pulvérulent portés quelquefois vers les régions tempérées. La chaleur reste maximale (70°) et la plainte des humains justifiée est rémanente. La vie faunique au soleil violent purificateur se maintient bien et se développe trop quand on y ajoute nos progrès sanitaires, même si alors les capacités des sols ne suffisent plus à répondre aux besoins des populations.

 

Au Nord du Sahara et de l’ Atlas, la mer Méditerranée joint au soleil cette eau précieuse et forme un Eden tant chanté et pleuré par les natifs, dont les Pieds Noirs. Le ciel est d’un bleu aussi pur qu’au Sahel mais les premiers froids nordiques se font sentir. Le contraste entre le temps chaud (env. + 45°) et le froid hivernal (env.-15° sur l’Atlas) est vivifiant. Une végétation entretenue assure la vie et la survie des espèces. On peut y vivre heureux dans une tradition immuable. La Mitidja était disait-on le jardin de la France. La vallée des roses (du Draa) dans l’anti-Atlas marocain est aussi un paradis.

Pour l’Effet de serre, vous repasserez. Le ciel méditerranéen est d’une très grande luminosité constante.

L’Europe méditerranéenne profite encore de ce climat idyllique que de nombreux résidants et touristes apprécient (Grèce, Espagne, Italie, sud France).

 

Passons dans nos climats continentaux dits tempérés mais déjà plus rudes. On y redoute les excès climatiques, chauds où froids, venus des quatre points cardinaux et des contrastes rapides entre eux qui provoquent couramment des dégâts. C’est un monde de turbulences climatiques. Comment dans ces conditions aussi mouvantes cerner correctement les variations permanentes. ? Au lieu d’accepter cette situation dans la sagesse ancestrale qui régnait dans ces régions, la diffusion planétaire de l’information vient de créer une nouvelle religion accusant l’homme dit moderne de provoquer un nouveau phénomène par sa consommation intense des énergies fossiles :

l’EFFET DE SERRE argument vague, vaseux et en vogue qui dilue la réflexion raisonnée et amène la pensée unique coupable, toujours dangereuse.

Les habitants de ces pays ont la mémoire bien courte ! Heureusement, la climatologie dispose depuis un siècle d’une bibliothèque imparable des phénomènes climatiques. Merci à Guillaume SECHET (son livre "Quel temps ") bon climatologue de la Télévision qui a compilé année après année tous les accidents climatiques notables subis en France. C’est un festival des états contrastés du temps qui passe, de la canicule au frimas avec toujours et partout ses lots d’incendies et d’inondations. Et on a tout oublié dans notre environnement dépaysé souvent devenu citadin !

La météorologie n’est pas une science exacte. Comment peut-on croire des augures qui projètent sur un siècle des prévisions que les météorologues ont des difficultés a affiner sur trois jours ? La température a augmenté de moins de un degré sur un siècle. La belle histoire ! L’une de ces stations météo était située dans un village qui est devenu depuis un centre urbain bétonné. Les lectures sont faussées, n’en doutez pas.

 

Plus on monte au Nord de l’Europe, moins on compte sur l’ensoleillement, sauf pendant une courte période d’été. Adaptés a un climat rude, les habitants se confinent de plus en plus dans la tiédeur de leur maison, d’autres règles alimentaires et une meilleure sociabilité intérieure. L’hygiène remplace la purification solaire. L’Allemand du Nord, le Russe, le Polonais, le Suédois, le Norvégien vivent ainsi dans des conditions bien différentes des nôtres. Quand ils peuvent, ils fuient vers le Sud.

 

Nous voilà au Cercle polaire, région hostile, où la vie humaine est très compromise. L’homme ne peut survivre longtemps sans soleil, son horloge interne se détraque. Depuis ERIK le Rouge (vers l’an 1000), le GROENLAND a subi plusieurs explorations recommencées en vain car le souvenir s’est perdu dans l’hostilité des lieux. L’un des derniers, Paul-Emile VICTOR a conduit des études par sismique réfraction pour estimer l’épaisseur de la calotte glaciaire : de 3 à 5.000 mètres. Notre échelle de temps est ridiculisée, mais ne doutons pas que de nouveaux " explorateurs " vont contredire ces études. L’information se nourrit de scoops vrais où dirigés vers un objectif plus où moins avouable.

Cet ILANDSIS conserve, disent les ONG, avides de réputation et de financement, la mémoire de la terre et ils en extraient avec conviction des carottes de glace dites représentatives. Un des paramètres difficile a prendre en compte est le BLIZZARD. Dans ces régions balayées de vents violents comment se serait piégé normalement le dioxyde de carbone qui ne peut être que d’origine volcanique.

Les volcans et la géothermie ne manquent pas déjà en ISLANDE, pays nordique voisin très secoué. Ils diffusent aléatoirement des cendres et des gaz légers. Les lourds volcans actifs : le KEKLA, le KRAFLA et le LAKI peuvent faire chuter brutalement le climat de la planète lors d’un excès d’éruption, mais leurs cendres et leurs dégagement gazeux, dont le dioxyde de carbone, sont en bonne position pour sédimenter aléatoirement dans les glaces étudiées et polluer les carottages.

 

Pour justifier leur présence et leur qualité de chercheurs courageux, des capitaines audacieux amènent leur bateau par des eaux libres dans le pack qui borde l’Inlandsis, cette vieille calotte des pôles. C’est un monde minéral impressionnant dont l’INGENU conserve souvenir lors d’un simple survol. Beaucoup de marins ont crainte d’être saisis par la très rapide prise des glaces et de se retrouver bloqués dans des conditions dramatiques ; d’autres, plus rares, font adapter leur bateau à la prise du pack glaciaire et se laissent emprisonner, l’espace d’une saison. Ils sont prêts a vivre une aventure extraordinaire et financée (la logistique est lourde) qu’ils conteront dans un livre et des conférences, des enfants émerveillés resteront à leur contact. C’est pas beau, tout ça ? L’esprit curieux de ces aventuriers fait partie de notre philosophie et n’est pas critiquée.

C’est l’exploitation éhontée des donneurs de leçons qui pose problème.

 

L’INGENU a une bonne expérience des laboratoires où il a passé beaucoup de temps aux études, surtout minéralogiques. On peut faire dire ce qu’on veut, a des laborantins à qui l’on confie tout échantillon non représentatif, par exemple que les eaux de l’Antarctique sont " anormalement " chargées en CO2 ce qui surprend tout penseur raisonnable. L’Homme aurait-il massacré la planète a ce point !

Démonstration amusante vécue : des études de fluage des marnes ont été conduites pendant des années sur un site étranger pour stockage de déchets radioactifs. Les variations ont été scrupuleusement relevées. Un esprit critique a finalement remarqué que les courbes sinusoïdales obtenues correspondaient simplement aux variations de température selon les saisons (dilatomètre) Coût ahurissant pour rien.

 

Vous avez pu croire a la lecture des variations du climat que l’INGÉNU suivait seulement le quart Nord du méridien de GREENWICH. Non.

Vers le Sud, le Kalahari répond au Sahara, et l’Afrique du Sud est un Eldorado. Loin au Sud vient l’Antarctique plus massif que l’Arctique.

A l’Est, à l’Ouest, dans le désert d’ORLANDO comme au YEMEN, de la luxuriance de la GUYANE comme a celle de SINGAPOUR, des icebergs de l’ISLANDE au froid du SPITSBERG, partout dans le vaste monde la terre présente la même diversité. C’est un patchwork pense l’INGÉNU. Les problèmes diffèrent complètement selon les régions du globe concernées, mais la chasse aux subventions et à la générosité est bien conduite par des ONG prétentieuses. Un exemple : des îliens de la Dominique dans les Caraïbes où du Cap Vert au large de l’ Afrique, ne sont pas orientés vers la mer, et préfèrent se nourrir de poulets d’importation. Des personnes charitables vont leur montrer comment on pêche en mer avec des barques de démonstration. On leur distribue le poisson, geste charitable qui donne bonne conscience a des touristes combattants de l’humanitaire. !

 

Pour les grands’prêtres, chercheurs et inventeurs de l’ EFFET DE SERRE, lancés dans le sauvetage de la planète, c’est la même exploitation par la peur collective bien cultivée avec les medias. Nous ne nions pas l’intérêt scientifique des études, mais lorsqu’elles débouchent sur des objectifs commerciaux et de situation on peut se permettre de les discuter. Nos augures et cassandres ne craignent rien, même la désinformation.

Une belle explosion volcanique comme il n’en manquera jamais dans le monde et pourquoi pas celle de l’ETNA où du STROMBOLI près d’ici, comme le changement de taches solaires, leur permettra de trouver une explication en forme de pirouette sur le REFROIDISSEMENT CLIMATIQUE. Jusque là, ils complexent leurs concitoyens. C’est dommage, c’est même impardonnable.

" Croyez moi, s’écria Madame MICHU,

avec tous leurs pots d’échappement qui crachent du CO2

ils ont même déplacé l’anticyclone des Açores ; c’est bien vrai,

puisque c’est écrit dans le journal et ils en causent à la Télé.

C’est a cause de cela que nous avons un temps pourri. "

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Un Commandant de marine est maître a son bord. Sa fonction correspond aux risques qu’il assume et dont il a la maitrise et la responsabilité.

Il peut gronder les passagers qui balanceraient leurs déchets dans la mer qu’il convient de respecter.

Il ne peut pas les accuser si la mer est forte, leur faire croire qu’ils sont responsables de la tempête et qu’elle va se calmer s’ils suivent ses instructions ; ils lui riraient au nez et le croiraient fou ce qui les angoisserait dans cet environnement naturellement hostile.

Les passagers innocents croient à la vertu et à l’intelligence du Commandant. Ils lui font confiance car il est savant dans son domaine : la MER.

On pourrait croire qu’il existe aussi des SAVANTS commandants de bord dans l’autre domaine plus général : la TERRE.

Les passagers que nous sommes reçoivent de bons conseils sur le respect qu’on doit lui donner pour sa bonne maintenance entre générations.

Mais quand lesdits savants prétendent aller plus loin et disent que nous sommes responsables des grands déséquilibres du temps et des tempêtes et que nous pouvons y remédier, comment les croire ?

En 2003, une canicule venue d’Afrique et un peu trop prolongée a provoqué une hécatombe de personnes âgées qui ne savaient même plus s’hydrater. Ce fut la calamité à résoudre comme celle des grandes épidémies d’antan, étudiée non par des Commandants de bord raisonnables, mais des grands Prêtres qui ont lancé un fatwa dramatique comme un suaire : l’ EFFET DE SERRE.

Comme l’Arlésienne, personne ne le voit ce maudit Effet de Serre, mais il est expliqué aux convertis dans des sanctuaires très affirmatifs.

 

Qui sont ces grands Prêtres s’appuyant sur une information planétaire depuis peu, donc sans recul de connaissances, reprises par des medias avides de scoops à mouliner et par des politiques trouvant en cela du grain à moudre pour leur gestion du bon peuple ? Ce sont des consultants, des fonctionnaires, des amateurs souvent écologistes. Ils ne sont pas nécessairement éclairés du sujet, mais sont péremptoires pour frapper une opinion crédule.

Si un météorologue de BOMBAY noyé dans sa mousson rencontre un météorologue de BAMAKO isolé dans sa sécheresse et celui de BOGOTA englué dans sa verdure, de quoi parlent-ils ? Des météorologies discordantes ? Non ! des subventions que les riches pays tempérés vont leur accorder.

Permettons nous une plaisanterie :ces congrès se répètent dans un climat malsain.

La synthèse est hasardeuse, chacun parlant pour sa paroisse.

 

L’étude suivante lève un coin du voile. Elle est reprise d’une étude anglaise, reprise par les américains et bien traduite. Vous allez tout comprendre, espérons-le !

 

 

Henri Brilet

RAOUL LETHUAIRE est Henri Brilet

Henri Brilet est RAOUL LETHUAIRE

 

 

 

 

 

ENLEVES TOI DE MON SOLEIL

LA DESINFORMATION

CLIMATIQUE

 

Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) -- en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) -- a été créé en 1988, à la demande du G7, par deux organismes de l'ONU : l'organisation météorologique mondiale (OMM) et le programme des nations unies pour l'environnement (PNUE). Il a pour rôle "d'évaluer l'information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l'homme". Le GIEC est ouvert à tous les pays membres de ces deux organismes et compte des centaines d'experts du monde entier, issus des universités, des centres de recherche, des entreprises, des associations de défense de l'environnement ou d'autres organismes -- ce n'est donc pas un organisme scientifique, mais un groupe d'experts à vocation politique. Depuis sa création, le GIEC a produit une série de rapports qui font maintenant référence, de plus en plus utilisés par les décideurs, les scientifiques, les étudiants et d'autres spécialistes. En fait c'est devenu le rôle principal du GIEC -- non d'évaluer la situation les plus sereinement possible -- mais de prouver que sa théorie est une vérité inévitable. Ces rapports influent les politiques environnementales de nombreux gouvernements. Or, ces rapports se basent sur des estimations invérifiables et loin d'être prouvées -- mais le problème c'est que le GIEC au lieu d'accepter les incertitudes et de promouvoir la recherche en conservant une attitude objective, a au contraire adopté une attitude catastrophiste et risquée, mettant en péril nos sociétés.

Il est coutumier de lire dans la presse ou d'entendre répéter dans les médias que les quelques rares chercheurs -- ils sont quand même plusieurs milliers -- qui contestent que l'effet de serre provoqué par l'homme serait le responsable du réchauffement climatique, sont de simples déviants, incompétents, mal informés, voir financés par les lobbies pétroliers ou encore des flat-earthers (comme disent les américains : ceux qui croient encore que la terre est plate), et même, des négationnistes (comme ceux qui nient la Shoah). Il est donc nécessaire de donner un aperçu de ce que pensent ces dissidents. Le professeur Richard Lindzen du Massachussets Institute of Technology (MIT), sommité de la climatologie, unanimement respectée, bardé de médailles et de prix prestigieux, membre de l'académie des sciences américaine et ex-représentant auprès du GIEC, a écrit dans le Wall Street Journal (11 juin 2001), "La science est communément utilisée, auprès du grand public, comme source d'autorité avec laquelle on peut réduire au silence ses opposants politiques et mettre en place une propagande auprès de nos concitoyens peu informés. C'est ce qui a été fait avec les rapports du GIEC et de l'académie des sciences. C'est une pratique répréhensible qui détruit notre capacité à prendre des décisions raisonnables. Une vision de la science plus équilibrée montrera qu'il existe encore une très grande marge d'incertitude, bien plus grande que celle que voudraient nous faire croire les supporters du traité de Kyoto". En outre il rappelle les mises à l’écart de Henk Tennekes (Pays-Bas), d’Aksel Winn-Nielsen (OMM), d’Alfonso Sutera et Antonio Speranza (Italie)… tous climatologues respectés mais tous coupables d’avoir émis de sérieux doutes sur le nouveau catéchisme du réchauffement. En Juin 2005, Yury Izrael, directeur de l'institut de l'écologie et du climat du globe de l'académie des sciences russe et vice-président du GIEC, contredit la position officielle de ce groupe d’experts -- qui affirme que la tendance du climat du globe peut être attribuée à des causes résultant de l'activité humaine. A la veille du sommet du G8 de 2005, il a déclaré ceci : "Le lien entre l'activité humaine et le réchauffement global n'est pas prouvé. La température du globe a augmenté pendant les années 1940 puis a décliné dans les années 1970 avant de se remettre à augmenter depuis lors. Le réchauffement global actuel ressemble à celui qui s'est produit pendant les années 40 quand les navires pouvaient facilement naviguer à travers l'arctique, alors qu'à cette époque, l'impact de l'activité humaine était bien moins important qu'il ne l'est à présent. Une expédition Russe qui revient d'une étude dans la partie centrale de l'antarctique déclare que les températures ont commencé à s'abaisser. Ces découvertes sensationnelles ne sont rien d'autre qu'une des surprises que nous réserve Mère Nature". Autre expert reconnu, qui est une sommité dans la sphère des spécialistes du climat de la planète, le professeur Wallace Broecker titulaire de toutes les médailles possibles et, en particulier du prix Craaford 2006 (attribué en Suède, l'équivalent du prix Nobel pour les sciences de la Terre) -- tout comme Claude Allègre d'ailleurs qui, lui, fut récompensé en 1986. Voici ce qu'il déclarait récemment : "Ma vie entière consacrée à l'étude du climat de la Terre m'a rempli d'humilité. Je suis convaincu que nous avons grandement sous-estimé la complexité de ce système. En définitive, les prédictions sur le changement du climat du globe relèvent essentiellement de la masturbation intellectuelle". Pour terminer ces citations qui sont loin d'être exhaustives, on peut citer Khabiboullo Abdoussamatov, chef du Laboratoire d'études spatiales de l'observatoire principal (de Poulkovo) de l'académie des sciences russe et directeur du projet d'astrométrie de la station spatiale internationale pour la Russie, et qui déclare : "C'est le Soleil qui est responsable du réchauffement climatique global, le gaz carbonique n'influant pratiquement pas sur ce processus". On voit donc que le consensus n’existe pas au niveau scientifique.

Le documentaire nous apprend que le thème du réchauffement climatique fut très pratique pour certains usages politiques. Margaret Thatcher, à la fin des années 80, aurait alors débloqué de gros budgets pour que les climatologues britanniques prouvent que le charbon était dangereux (car sa combustion dégage beaucoup de CO2 et de fumées toxiques) -- elle était alors en lutte avec les mineurs pour fermer les mines de charbon anglaises. Aux Etats-Unis, la NASA a utilisé le thème pour gonfler ses budgets d'études, des millions de dollars ont été débloqués pour financer des dizaines de satellites et des centaines de scientifiques qui bénéficiaient ainsi des recherches sur les changements climatiques. La peur entretenue par une partie des médias débloquait des financements publics de plus en plus importants. On entrait ainsi dans un cercle vicieux qui prend toutes ses dimensions aujourd'hui. A l'heure actuelle les milliards de dollars coulent à flot pour financer ceux qui doivent faire face à la nouvelle apocalypse. Or on doit revenir au bon sens. Vu les sommes qui sont en jeux, vu les intérêts, ne peut-on pas se demander si la nature des fonds de recherche n'induisent pas un biais dans les résultats ? Comment peut-on assurer que les résultats ne surestiment pas les risques ? Les changements prévus n'auront jamais lieux avant plusieurs générations, donc sont invérifiables empiriquement, cela autorise toutes les "libertés" dans l'interprétation des prévisions.   

Le réchauffement climatique est donc avant tout une histoire de gros sous et d'utilisation politique, mais ces gros budgets font vivre beaucoup de gens. Aujourd'hui, parmi les écologistes, on voit principalement sur le devant de la scène ceux qui se soucient plus de la destruction de l'économie de marché que de celle de la planète sont sur le devant de la scène -- c'est assez amusant de savoir que ces écologistes défendent une thèse instrumentalisée par Margaret Thatcher, qu'ils détestent pourtant par ailleurs. Ils dénoncent aussi les études privées qui -- selon eux -- seraient biaisées du fait de leur financement par des entreprises commerciales ; alors que la plus grande étude publique actuelle, avec des financements extraordinaires, est clairement détournée de son objectif premier -- à savoir protéger les populations d'un risque -- pour devenir l'instrument d'une extrême-gauche à l'idéologie périmée, en effet le gros des effectifs des écologistes sont des gauchistes, ils sont contre le capitalisme et l’économie de marché, ils sont contre la liberté économique et pour un plus grande intervention de l’Etat -- or il n’y a pas besoin de démontrer que ces solutions ont échoués, en laissant des dizaines de millions de morts et une pollution incroyable. Une certaine élite, composée d'hommes politiques et de hauts fonctionnaires, est toujours prête à financer les théories qui vont lui permettre de renforcer son pouvoir, aujourd'hui c'est le réchauffement climatique, demain ce sera autre chose, la seule parade à ces dérive étatiste est le maintien de l'attention des citoyens. Comme le disait déjà Thomas Jefferson : "le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle" .

Les solutions proposées par le GIEC -- inspirateur des accords de Kyoto -- sont toutes basées sur une idéologie étatiste et collectiviste. On utilise tous les subterfuges possibles pour empirer la situation et faire croire aux populations des pays industrialisés qu'elle est désespérée et qu'elle est le résultat de l'ingérence d'un monde libéral… Or les données sont faussées au départ. Le GIEC n'est pas un groupe scientifique, c'est un groupe d'experts politiques multinationaux dont l'objectif est "d'expertiser l'information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l'homme". Ses rapports et ses simulations, présentés comme des certitudes, sont en fait volontairement catastrophistes en prenant en compte des paramètres qui scientifiquement sont très improbables. Au sein du GIEC il n'y a pas de consensus, mais le message catastrophiste délivré par le groupe est devenu la ligne politique officielle, et les scientifiques ou les experts qui le dénoncent s'expose à l'exclusion du groupe -- donc à la perte de leur emploi -- et à une diabolisation -- ces deux risques sont très dissuasifs. Les Etats financent des recherches dont le but est de légitimer l’action étatique, c’est-à-dire à terme la prise de contrôle de la vie des individus. Les recherches sont donc biaisées dès le départ, si un chercheur ne trouve pas de résultat allant dans le sens de la cause humaine d’un réchauffement, il perdra ses crédits, de même il lui sera plus facile d’avoir des crédits sur n’importe quel sujet si il y fait mention du rapport au réchauffement climatique. Comme le rapporte un intervenant du documentaire de Channel 4, si par exemple un scientifique veut faire une étude sur les castors de Scandinavie, il augmentera ses chances d’avoir des crédits étatiques si son sujet est "influence du réchauffement climatique sur les castors de Scandinavie". On est donc bien en présence d’une idéologie étatiste à tendance totalisante, visant à contrôler tous les moments de la vie des individus de la naissance à la mort, cela rappelle Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley.

Les scientifiques interviewés dans le documentaire soutiennent que les problèmes climatiques sont liés à des causes multiples. La Terre et sa position par rapport au Soleil, l'activité de celui-ci (1), les rayonnements cosmiques, les gaz à effet de serre et le fonctionnement de l'atmosphère, les océans, l'activité humaine, les différents cycles de l'eau, du carbone, de l'oxygène, pour faire n'en citer que quelques uns. Or il est du plus pur bon sens de chercher à comprendre les mécanismes des changements actuels, si ils sont prouvés, et de ne pas retenir une seule solution -- qui si elle est mauvaise pourrait se révéler pire que le problème. Jean-Paul Croizé, journaliste expert en météorologie et climatologie, dénonçait en 2004 l'ambiance catastrophiste qui a empiré depuis, dans son livre Climat. La fausse menace ? Il y rappelait quelques vérités certaines, contrairement aux catastrophes supposées (2). Par exemple que les changements climatiques ont toujours existés, et sont rapportés dans nombre d'écrits célèbres depuis l'invention de l'écriture ; ou encore, que les carottes glaciaires (3) montrent que la variation du taux de CO2 dans l'air et les variations de température ne sont pas forcément liés selon la relation défendus par les partisans du réchauffement climatique à cause d'émission de CO2. Il expliquait aussi que l'accumulation de gaz dit à effet de serre, comme les gaz d'échappement ou les diverses fumées, en obscurcissant l'atmosphère et en faisant écran aux rayons du soleil devrait provoquer un refroidissement, et non un réchauffement… Il rappelait que les éruptions volcaniques envoient dans l'atmosphère beaucoup plus de gaz à effet de serre que l'activité humaine, et qu'on sait qu'il y a eu des époques dans l'histoire de la Terre où l'activité des volcans était beaucoup plus importante, et pourtant l'homme a toujours su s'adapter, grâce à son génie, aux changements climatiques.

La propagande écologiste en vient parfois à assimiler le CO2 à un polluant. Mais le CO2, c'est, faut-il le rappeler, le gaz que nous rejetons en respirant ; c'est aussi le gaz consommé par les arbres pour grandir. De là, l'objectif

Les grands objectifs du GIEC sont en fait loin d'être justifiés. En voulant réduire l'activité humaine et le développement des populations les plus pauvres, c'est à de grandes hécatombes humaines que l'on se prépare en cas de catastrophe de grande ampleur (4), car sans moyens technologiques, la réponse des hommes ne sera rendue que plus difficile. On dénonce les Américains qui ne respectent pas les accords de Kyoto, pourtant les paroles de George W Bush devrait être méditées par nos agitateurs irresponsables, quand il déclare : "mon approche reconnaît que la croissance économique est la solution, pas le problème. Car une nation dont l’économie progresse est une nation qui peut se permettre de faire des investissements dans les nouvelles technologies". C'est en effet ce qu'il faut réaffirmer avec force et détermination : le progrès est la solution, pas le problème ! L’application des propositions du GIEC aurait un coût énorme pour les sociétés industrialisées, elles mettraient un frein au progrès -- prôner la décroissance signifie l’arrêt du progrès, la croissance n’étant que la traduction économique du progrès humain -- or une société qui s’arrête est une société qui meurt…  Brider le progrès empêchera de développer les technologies qui permettront de relever les défis du futur, qui permettront aux 3 milliards d’hommes qui vivent encore dans le sous-développement de rejoindre nos standards, qui permettront à l’humanité d’accueillir les quelques milliards d’individus supplémentaires qui viendront peupler la Terre avant que la transition démographique ne soit achevée (5).

Le consensus scientifique scientifique n'existe donc pas et les voix dissidentes sont de plus en plus nombreuses pour dire qu'il est trop tôt pour établir des certitudes et aucun scénario n'est a écarter a priori, il se pourrait même que ce soit un refroidissement qui menace la planète dans les siècles prochains -- en effet les périodes glaciaires sont cycliques et normalement la prochaine ère glaciaire est programmée pour bientôt (6). Le GIEC en ne retenant qu'une seule hypothèse, présentée comme certaine, a donc outrepassé son mandat qui était de rendre compte des différents points de vue et des incertitudes, tout en dégageant clairement les éléments qui relèvent d'un consensus de la communauté scientifique. Les publications officielles du GIEC étaient censées proposer une synthèse des connaissances scientifiques, elles devaient inclure uniquement les publications qui font l'unanimité. Or cela n'est pas le cas. Le débat scientifique est empêché, les informations qui contredisent la thèse défendue par le GIEC sont dissimulées et les incertitudes sont balayées. La démarche du groupe de l'ONU est devenue le cheval de bataille d'une politique et présente de très grands dangers pour les hommes, au nom d'une catastrophe improbable on est en train de vouer des millions de gens à une mort certaine et des milliards d'autres à la misère.

La conclusion qui s'impose est la suivante : il est urgent d'attendre plutôt que de dépenser encore des milliards en projets dont l'utilité est loin d'être prouvée et de risquer la vie de millions de gens sur l'hôtel d'une idéologie périmée qui donne aux instances étatiques un rôle qu'elles ne peuvent remplir qu'au détriment de la population…

 

RAOUL LETHUAIRE

 

   





 

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